Grande Semaine de Dressage 2024 : Le titre pour Kappa de Hus dans le Cycle Libre 1
Dans le lot des treize finalistes candidats au titre 2024, trois obtiennent une moyenne supérieure à 80%.
Sacrée championne 2024, KAPPA DE HUS, Selle Français fille de Danone (Han) et Riwera (Old) par Welt Hit, née au Haras de Hus, avait remporté la reprise préliminaire avec un score de 83.80%. Lors de la finale, elle aura convaincu les juges à hauteur de 81.80% pour le plus grand plaisir de son coach Bertrand Liégard. Sa cavalière Marine Faust, déjà championne de France du CL1 en 2023 avec Juliana Mercoeur (Furstenball DEU), faisait l’acquisition de la championne avec Mathieu de Menonville aux ventes du Haras de Hus en juin dernier et l’indique « Elle est hyper généreuse, elle ne demande qu’à bien faire, tout a été tout de suite très facile, elle se donne à 300% pour moi. »
KAPPA DE HUS & Marine Faust - Crédit photo : PSV Photos
A la tête d’une écurie de commerce et de valorisation d’une trentaine de chevaux à la Chapelle Montligeon (61), Marine le confie, « Kappa est destinée à être commercialisée, mais nous ne sommes absolument pas pressés, car non seulement elle a un vrai potentiel, mais elle est tellement sympa qu’elle ne gêne vraiment pas aux écuries. L’hiver prochain, elle fera un peu de transfert d’embryons. Sa mère Riwera a tout de même fait les Jeux Olympiques avec Jessica Michel Botton ! »
KAPPA DE HUS & Marine Faust - Crédit photo : PSV Photos
La vice-championne, KELLA STAR JM, Selle Français fille de Escolar (Westf) et Donna Star JM par Don Juan de Hus, était jugée à 80%, grâce à l’habile pilotage de Ludivine Siat Ramelet, pour le plus grand plaisir de son propriétaire Antonio Amorin de Sa, fondateur des écuries de Limours (78) créées en 2022 pour son fils Mathieu, cavalier de complet. Coachée par son mari Jean-Philippe Siat depuis 2019, Ludivine, cheffe de projet informatique, avoue jongler entre son métier et la valorisation des jeunes chevaux, dont un trois ans Hanovrien très prometteur qui rejoindra le circuit Cycle Libre en 2025. « Ces quatre jours de concours en box sont un peu durs pour Kella, qui a l’habitude de passer beaucoup de temps au paddock, mais je suis ravie de son comportement. Elle fait totalement confiance à son cavalier, elle a beaucoup de sang mais reste très gentille et respectueuse, c’est la jument d’amateur parfaite. »
KELLA STAR JM & Ludivine Siat Ramelet - Crédit photo : PSV Photo
La naisseuse, Jessica Michel Botton, fière de son produit, l’indique « J’avais Dream Star JM, Han (Destano) qui a donné naissance à Donna Star JM, qui n’a pas concouru en raison d’un problème au boulet et que j’ai gardée pour la reproduction. Kella Star JM a été sa première pouliche. J’ai également Nobless Star par Secret (Deu), et Lilly Star par Jameson RS 2 (Kwpn). Je n’ai pas l’intention de développer l’élevage, c’est un vrai métier, d’ailleurs mes poulains grandissent en Allemagne » précise Jessica, qui remportait le Critérium 2 avec Jesstar de Hus SF, fils de Don Juan de Hus et Riwera, grâce à un score de 81.20%.
KELLA STAR JM & Ludivine Siat Ramelet - Crédit photo : PSV Photo
Le podium est complété par BELLA ROMANOV HDS, jument Oldenbourg fille de Bernay (RHDL) et G Cillia par Romanov Blue Horse (Old), née chez Agathe Stempflin, qui obtient comme sur la reprise préliminaire la très belle moyenne de 80.20% sous la selle de Léa Douis, 27 ans, sa propriétaire depuis deux ans et prothésiste dentaire de métier. « Actuellement, Bella est basée au Haras du Toscan à Blodelsheim (68) et je m’entraîne avec Diogo Pinto. Je l’ai rencontrée alors qu’elle n’avait que sept jours, et j’ai eu un vrai coup de cœur. Elle est très facile à monter, je pense que son tempérament un peu spécial fait sa qualité, elle est volontaire, très énergique mais sait parfaitement se contrôler, son dos est très souple, et ses allures super élastiques. »
BELLA ROMANOV HDS & Léa Douis - Crédit photo : PSV Photo
Ravie, la naisseuse, également infirmière, pompier volontaire, et cavalière amateure, installée depuis 2012 avec son compagnon Fabien Boch au haras du Steinberg à Folgensbourg (68), à une quinzaine de kilomètres de Bâle, accueille chaque année quatre à cinq naissances. « Je n’élève que des chevaux de dressage et depuis un an et demi, j’essaye de présenter aussi mes produits moi-même » sourit Agathe qui présente un six ans en cycle libre cette année. « J’ai eu toutes mes poulinières en tant que foal, je les ai toutes emmenées à Wechta en Allemagne pour les faire primer, mais aussi afin de connaître leur caractère et leur disponibilité sous la selle avant de les faire reproduire. Bella Romanov fait partie des juments que j’aurais souhaité garder, mais les aléas de l’élevage nous obligent parfois à les vendre plus tôt que prévu. A mes yeux, elle forme une harmonie parfaite avec Léa. »
